Les responsables de la communication de l'ex-PDG de Ioukos, Mikhaïl Khodorkovski essaient de faire de lui un symbole d'oppression des droits de l'homme en Russie, a estimé le député européen Pino Arlacchi, expert renommé en matière de lutte contre le trafic de drogue et le crime organisé.
"M. Khodorkovski a une très bonne stratégie de communication, élaborée par des professionnels de premier rang. Ils parlent en son nom, défendent ses affaires et en ont fait une icône de la violation des droits de l'homme, un symbole des intérêts antirusses", a déclaré le parlementaire, lors d'un point de presse à RIA Novosti.
Il a en outre précisé que dans son pays, Italie, la mafia s'était mise à coopérer avec les autorités après avoir pris conscience qu'elle n'avait plus d'avenir. C'est ainsi que la politique italienne a remportée une victoire sur la mafia.
Quelques hauts dignitaires mafieux ont été contraints d'avouer leurs crimes, de rendre à la société les biens qu'ils avaient détournés et de dévoiler la structure de l'organisation, suite à cela 650 personnes ont comparu devant la justice.
"Ceci mérite le respect. Ce que je ne respecte pas, ce sont les criminels et les mafieux qui (…) se font passer pour des anges et veulent être comparés à Gandhi ou à Jésus", a conclu le député.