MOSCOU, 15 MAI, ITAR-TASS. Pino Arlacchi, Groupe de l'Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates au Parlement européen, ne comprend pas les raisons pour lesquelles l’OTAN subsiste si l’URSS n’est plus. Il a pose la question à la conférence « L’OTAN : les mythes et la réalité. Les enseignements pour la Russie et pour le monde ».
« A l’époque de la guerre froide, l’Occident était convaincu que s’opposant à l’URSS, il défendait les valeurs de la démocratie et de la liberté. Il devient évident de nos jours que la menace qui aurait émané de la part de l’URSS était fort exagérée ». « L’OTAN s’assignait la mission de la défense face à l’Organisation du Traité de Varsovie. L’OTV n’est plus de nos jours, pourquoi l’OTAN subsiste-t-elle dans ce cas ? »
Le président de l’Institut suisse pour la paix et pour les recherches dans l’énergétique Daniel Ganser a souscrit à l’opinion du député européen : « On nous a répété que l’URSS était l’empire du mal, que l’OTAN défendait notre démocratie. Pourtant est-ce la Russie qui a largué les bombes sur la Serbie et sur la Libye ? » « Il est ainsi évident que les déclarations sur l’attachement de l’OTAN à la paix sont contradictoires », a-t-il insisté.